Deuxièmes Rencontres de La Nuit rwandaise à Paris

18/04/2014
18/04/2014

Le vendredi 18 avril 2014 de 10h à 22h se tiendront les secondes Rencontres de La Nuit rwandaise dans le cadre de la vingtième commémoration du génocide des Tutsi.

Une journée de débats et d’échanges autour de la participation française au génocide des Tutsi au Rwanda.

2e Rencontres de La Nuit rwandaise à Paris

Sont conviés tous les collectifs et associations, les partis politiques, les chercheurs et les citoyens désireux d’en finir avec vingt ans de négationnisme d’État.

Une masse impressionnante de témoignages et de documents sur les complicités françaises - militaires, politiques, diplomatiques, financières - a été à ce jour rassemblée par les journalistes et les chercheurs de nombreux pays, par les enquêteurs d’organisations humanitaires indépendantes ou mandatés par diverses commissions d’enquête et missions d’information, par les récits et témoignages des rescapé-e-s - et même de leurs bourreaux : il nous importe aujourd’hui d’en tirer les conclusions.

Nous vous invitons à débattre et échanger sur les voies que pourrait prendre l’action citoyenne pour sortir de vingt années de déni des responsabilités françaises.

Ce vendredi 18 avril, à partir de 10 heures, à la Maison de l’Afrique.

Le programme

10h - Ouverture. Présentation du programme de la journée ;

10h30 - Présentation du projet Rwanda Leaks, entreprise citoyenne de mise en ligne de tous les documents portant sur l’engagement français au Rwanda de 1990 à 1994 ;

11h - Présentation des Prix Stephen Smith de la désinformation.
Remise des prix. Appel à la mise en place d’un groupe de travail citoyen sur la désinformation ;
Les nominés 2014 : Pierre Péan ("pour l’ensemble de son œuvre") et Human Rights Watch. Intervention de Richard Johnson, auteur de Rwanda, la trahison de Human Rights Watch.

12h - Pause déjeuner ;

13h30 - Introduction aux débats de l’après-midi ;

14h - RDC - Kivu : analyse de la situation au Congo, FDLR. Intervention de Gaëtan Sebudandi et Luigi Elongi ;

15h - Projection sur Bisesero, témoignages filmés de rescapé-e-s et de bourreaux sur la présence de « Blancs » et de « Français » le 13 mai 1994, pour le massacre des résistants du "ghetto de Varsovie" rwandais ;

16h - Débat : militaires étrangers, "blancs", "français", mercenaires ? Qui sont les hommes du 13 mai ? En présence de Bruno Boudiguet, auteur de Vendredi 13 à Bisesero et Françafrique 2012, la bombe à retardement ;

17h - Présentation de l’appel lancé par Survie pour la levée du secret défense sur l’intervention française au Rwanda de 1990 à 1994 ;

17h30 - Échanges sur la question de la participation française dans le génocide des Tutsi rwandais ;

18h - Conférence citoyenne : quelles conclusions découlent des faits rapportés ? Quelles initiatives citoyennes pour la reconnaissance de la vérité et que justice soit faite ? Comment sortir de la nuit rwandaise ?

19h - Alain Juppé et le génocide des Tutsi. Jean-Pierre Cosse, auteur de Alain Juppé et le Rwanda. Avec la participation d’Adelaïde Mukantabana et du collectif citoyen ayant interpelé Alain Juppé ;

19h30 - Collation, discussions et échanges.

20h - Prises de parole de rescapé-e-s sur le rôle de la France au Rwanda. Interventions de Vénuste Kayimahe, auteur de France-Rwanda : les coulisses du génocide, témoignage d’un rescapé et La chanson de l’aube ; de Yolande Mukagasana, auteure, entre autre, de Les Blessures du silence, et de L’ONU et le chagrin d’une négresse, et d’Eugénie Mukamugema, auteure d’Une vie au Rwanda, parmi tant d’autres ;

21h30 - Conclusions ; Perspectives citoyennes ;

Lieu

IREA - Maison de l’Afrique
7 Rue des Carmes 75005 Paris
09 54 56 16 37

Mis en ligne par L’Agence d’information
 18/04/2014
 https://www.lagencedinformation.com/066-2e-rencontres-de-la-nuit-rwandaise.html
Sauf mention contraire, droits de reproduction et diffusion autorisés selon la licence Creative Commons Attribution BY-SA 4.0

Les habits neufs de l’empire
Guerre et désinformation dans l’Est du Congo

Acheter en ligne (Aviso éditions)


 En savoir plus

Sur l’agenda

 Paris : Rencontres de La Nuit rwandaise 2014

 Maison de l’Afrique

 IREA - Maison de l’Afrique
7 Rue des Carmes
75005 Paris
09 54 56 16 37

Voir aussi

Le capitaine Paul Barril incriminé

 Lundi 24 juin 2013, une plainte pour complicité de crime contre l’humanité a été déposée contre Paul Barril, par trois éminentes associations françaises de (...)

Lundi 24 juin 2013, une plainte pour complicité de crime contre l’humanité a été déposée contre Paul Barril, par trois éminentes associations françaises de défense des droits humains : la vénérable Ligue des Droits de l’Homme, fondée lors de l’affaire Dreyfus, en 1898, la non moins importante Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), qui regroupe 178 associations provenant de plus d’une centaine de pays, et Survie, association engagée depuis vingt ans dans la dénonciation des responsabilités françaises dans le génocide des Tutsi.

En 2004, pour le dixième anniversaire du génocide de 1994, Survie, avec d’autres associations, organisait la commission d’enquête citoyenne qui s’est chargée d’examiner ces responsabilités françaises, et le volumineux rapport issu de ces travaux concluait, en son point 1.15 :

"l’ex-capitaine de gendarmerie Paul Barril apparaît au cœur du dispositif militaire franco-rwandais ; il ne cache pas ses liens avec la mouvance porteuse du génocide, ni qu’il a été présent au Rwanda pendant le génocide ; deux sources sérieuses, Alison Des Forges et Patrick de Saint-Exupéry, indiquent qu’il a signé avec le gouvernement du génocide un contrat “insecticide” (les Tutsi étaient appelés “cafards”) ; il est peu compréhensible que, sur ce point comme sur d’autres, ce militaire semble bénéficier d’une totale immunité ; la Commission ne comprend pas non plus qu’il n’ait pas été entendu par la Mission d’information parlementaire.

Le 24 janvier 2013, Le Parisien publiait un document – saisi par le juge Trévidic lors de perquisitions effectuées aux domiciles de Paul Barril en 2012 –, dans lequel le ministre de la défense du gouvernement intérimaire rwandais (GIR), en date du 27 avril 1994, confirmait son accord pour la fourniture de 1000 hommes destinés à se battre aux côtés des forces armées rwandaises – pendant le génocide. [Voir l’article du Parisien en fin de revue de presse ci-dessous.]

Rappelons que Paul Barril fait également l’objet de plaintes pour son action au Centrafrique en 2002-2003 qui vaut aujourd’hui à son adjoint de l’époque, Jean-Pierre Bemba, d’être déféré devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité. [Voir le dernier document ci-dessous.]

[Source : l’Agence d’Information]

Mis en ligne par L’Agence d’information

 27/06/2013

France/Rwanda : tout ce qu’il faut savoir sur le procès Simbikangwa

 Les autorités de Kigali avaient régulièrement dénoncé la France d’être un havre de paix pour les suspects du génocide des Tutsi du Rwanda en 1994. Vingt ans après (...)

Les autorités de Kigali avaient régulièrement dénoncé la France d’être un havre de paix pour les suspects du génocide des Tutsi du Rwanda en 1994. Vingt ans après les faits, un premier grand procès se tient enfin à Paris.

Rwandan authorities have often denounced France for being a haven to suspects of the Tutsi genocide in Rwanda in 1994. Twenty years after the crime, a first great trial is finally held in Paris.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 6/02/2014

Deuxièmes Rencontres de La Nuit rwandaise à Paris

 Le vendredi 18 avril 2014 de 10h à 22h se tiendront les secondes Rencontres de La Nuit rwandaise dans le cadre de la vingtième commémoration du génocide des (...)

Le vendredi 18 avril 2014 de 10h à 22h se tiendront les secondes Rencontres de La Nuit rwandaise dans le cadre de la vingtième commémoration du génocide des Tutsi.

Une journée de débats et d’échanges autour de la participation française au génocide des Tutsi au Rwanda.

Mis en ligne par L’Agence d’information

 18/04/2014